mercredi, janvier 07, 2009

Etat d'esprit.

Je suis donc resté un bon mois à contempler cet ovni, sans mot dire. Je n'aime pas l'état actuel de la création. Nous sommes mous. J'ai peiné à trouver ne serait-ce qu'un jeu vidéo motivant. Heureusement il y a eu l'éclaircie Marcus. C'est un type qui réussi à garder le sourire dans ce sombre âge de pénurie. Grâce à ses conseils avisés j'ai découvert Bioshock et Portal deux jeux qui m'ont un peu réveillé. Allez faire un tour au cinéma, sortez dans un magasin de jeu vidéo ou pire mettez le nez dans un magasin de jeu de rôle et réalisez la tristesse ambiante. Nos codes sont entierement déterminés et l'Inspiration est rare. Le masque et sa perfidie sont partout. Ils ont l'emprise sur nos productions. Nous ne produisons que pour plaire. Ecouter notre coeur ne suffit plus à produire du neuf car lui même a subi les codes de cette société malade.

La croissance ? laissez-moi rire nous nous atrophions un peu plus chaque jour. Nous subissons l'agression audiovisuelle des images que tout le monde perçoit. La richesse c'est la différence. Comment puis-je être différent si je fais ce que tout le monde fait si les informations sont partagées à tous. Nous avons tous fêtés ce prmeier de l'an et ces fêtes de Noël sans nous demander si nous le souhaitions vraiment. Nous devons multiplier nos expériences et ne jamais baisser les bras devant la coutume et l'habitude.

Après ce mois de sommeil létargique je reviens avec le désir d'en découdre avec le déterminisme quels que soient ses formes.

Ca va péter !

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Moi aussi j'ai connu cette sorte d'épiphanie avec Marcus. Sa façon de faire virevolter, dans les airs puis dans les entrailles de ses ennemis, sa merveilleuse mitraillette-tronçonneuse... Du pur lyrisme. j'en suis encore tout chamboulé

Rob EDELJI a dit…

Attention : la télévision n'est qu'un aspect du phénomène ! Quand tu regards un film de cinéma expérimental ou que tu lis une nouvelle dans un fanzine, tu ne peux pas dire qu'il n'y a pas une recherche créative.

Mais le fait que l'on partage des séries TV ou des films "commerciaux-gros budget-hoolywoodien" nous permet d'acquérir des référentiels communs, et cela renforce la communication entre les gens. Avoir un bon trip entre amis sur Star Wars ( en général, le premier titre qui me vient à l'esprit quand je parle cinéma ) n'empêche pas de pouvoir chercher des idées différentes ailleurs.

Et puis, ce qui est intéressant également, c'est de voir comment la même référence peut mijoter différemment dans deux esprits individuels : ils ne seront pas inspirés forcément de la même manière...

Enfin bon, comme on en parle sur silentdrift, je ne vais pas m'étendre beaucoup ici.

J'en profite pour te souhaiter une bonne année en terminant, histoire de bien rester dans les clous, et de respecter les coutumes sans faire preuve d'aucune originalité ;-)

gabriel montaigue a dit…

Et, oui c'est vrai. Le sacro-saint conformisme du happy new year nous laisse ce goût étrange dans la gorge.
Bref, maintenant, dès que j'y pense je te laisserai quelques posts ici afin de neutraliser ou appuyer tes pensées qui sont bien proches des miennes la plupart du temps.
Sur ce, Merry kiss my ass!!!!

Anonyme a dit…

Je me souviens du temps où je le regardais à la fin du siècle dernier. Il officiait alors sur GameOne (j'avais la chance d'avoir CanalSat) dans une émission de découverte de jeu. Et il était déjà énorme parce que sa spécialité était d'être nul à chier. Du coup on avait du mal à dépasser les 2 minutes de jeu.
Il était certainement parmi les plus grands animateurs de cette chaîne avec Dadou et Jean-Pat, l'homme à la jambe en bois.
Une époque formidable...