Heureusement que le copier/coller existe ! "Koyaanisqatsi" ? Ce mot imprononçable ! Il s'agit pourtant d'un des meilleurs films contemplatifs des années 80. Nous sommes en 1983, bien avant le film "Home" de Yann Arthus-Bertrand, et déjà Godfrey Reggio tente la réalisation d'un film adoptant sur le monde une échelle inhumaine. A quoi ressemblent nos vies humaines à l'échelle des nuages, des volcans et de notre planète ? Toutes les fictions humaines parlent des êtres humains. Reggio va tenter une autre approche.
Il existe entre "Home" et "Koyaanisqatsi" des points communs : le fait qu'il s'agisse de belles images de notre planète, le fait qu'ils portent tous deux un regard grandiose sur la nature et sa relation à l'humanité. En revanche, le questionnement de "Koyaanisqatsi" n'est pas écologique, il est philosophique. Le film s'interroge sur la place de l'Homme sur Terre au sens existentiel du terme. A l'échelle des éléments naturels que sommes nous en réalité ? Un battement de cil ? un circuit imprimé gigantesque ? Ou une explosion de vie ?
Loin des pleurnicheries habituelles sur les méfaits de l'Homme dans son environnement, Koyaanistqatsi dresse le parallèle entre l'humain minuscule et son vaste monde. Si un combat a lieu, il n'est que la conséquence d'une symbiose gigantesque échappant aux fantômes du métro des grandes villes. Koyaanisqatsi nous dit que l'Humanité et la Nature ne sont pas désarcordées, bien au contraire. L'Homme, création naturelle, ressemble à la Nature. Les produits manufacturés, créations de l'Homme, ressemblent à la Nature.
Il faut ajouter à cette expérience métaphysique les fantastiques musiques circulaires de Philip Glass et le chef d'oeuvre est total ! Le rondo permanent résonne en accord avec le message du film. Ecoutez-le ! Regardez-le ! Notre Monde dépasse toutes nos fictions. La science-fiction c'est aujourd'hui.
Il existe entre "Home" et "Koyaanisqatsi" des points communs : le fait qu'il s'agisse de belles images de notre planète, le fait qu'ils portent tous deux un regard grandiose sur la nature et sa relation à l'humanité. En revanche, le questionnement de "Koyaanisqatsi" n'est pas écologique, il est philosophique. Le film s'interroge sur la place de l'Homme sur Terre au sens existentiel du terme. A l'échelle des éléments naturels que sommes nous en réalité ? Un battement de cil ? un circuit imprimé gigantesque ? Ou une explosion de vie ?
Loin des pleurnicheries habituelles sur les méfaits de l'Homme dans son environnement, Koyaanistqatsi dresse le parallèle entre l'humain minuscule et son vaste monde. Si un combat a lieu, il n'est que la conséquence d'une symbiose gigantesque échappant aux fantômes du métro des grandes villes. Koyaanisqatsi nous dit que l'Humanité et la Nature ne sont pas désarcordées, bien au contraire. L'Homme, création naturelle, ressemble à la Nature. Les produits manufacturés, créations de l'Homme, ressemblent à la Nature.
Il faut ajouter à cette expérience métaphysique les fantastiques musiques circulaires de Philip Glass et le chef d'oeuvre est total ! Le rondo permanent résonne en accord avec le message du film. Ecoutez-le ! Regardez-le ! Notre Monde dépasse toutes nos fictions. La science-fiction c'est aujourd'hui.
1 commentaire:
Et en plus ce film n'est que le premier d'une trilogie :
Koyaanisqatsi
Powaqqatsi
Naqoyqatsi
Que du bonheur !
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