Un podcast sur La Cellule pour penser à autre chose, en ce jeudi de deuil national et de
recueillement pour les victimes de l'attentat commis dans les locaux de
Charlie hebdo.
Aujourd'hui, le choix de Vampire me semble judicieux. C'est un jeu dans lequel les auteurs nous montrent qu'il vaut mieux vivre libres, mortels et cons que de chercher à devenir une bête immortelle dans un paradis des plus artificiels. Le podcast a été enregistré avant les événements. Dommage. J'aurais bien voulu y faire quelques parallèles.
Aujourd'hui, le choix de Vampire me semble judicieux. C'est un jeu dans lequel les auteurs nous montrent qu'il vaut mieux vivre libres, mortels et cons que de chercher à devenir une bête immortelle dans un paradis des plus artificiels. Le podcast a été enregistré avant les événements. Dommage. J'aurais bien voulu y faire quelques parallèles.
Sachez que pour moi, Bernard Maris, notamment, était un véritable père spirituel. Je l'avais découvert via "C dans l'air". Ceux qui me connaissent savent que j'apprécie beaucoup cette émission (même si elle correspond finalement assez peu à mes orientations politiques). J'y appréciais particulièrement les interventions de Maris. Il y chroniquait régulièrement. Il m'arrivait même de le citer sur ce blog J'étais vraiment très heureux d'y retrouver mon oncle Bernard. Je suis dégouté.
Flavie et moi écoutions également sa chronique, sur France Inter, où il gueulait sur tout et n'importe quoi... n'importe comment, comme nous, quoi... C'était un économiste qui disait tout haut ce que nous pensions tout haut et nous comptions, par ailleurs, l'inviter un jour sur La Cellule pour un ADN. Nous en avions parlé ensemble, mais c'était resté dans les tiroirs.
C'est terrible.
J'ai longuement hésité à diffuser le podcast d'aujourd'hui mais, pour moi, la minute de silence ne doit pas durer plus d'une minute. Il faut continuer à faire du bruit, à troller, à faire de la satyre, à rire, à caricaturer, à parler, à dire des choses qu'on pense et qui ne sont pas vraiment consensuelles mais toujours authentiques.
Comme le disait Mohamed Sifaoui, hier, sur le plateau de "C dans l'air" justement (je le cite de mémoire) : "celui qui ne tient pas le choc de la satyre ou de la caricature, celui-là n'est pas vraiment un démocrate"
Allez ! On continue !
Portez vous bien et, surtout, jouez bien !